Pierre et les apôtres répondirent: Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. (Actes 5.29)
Dans la plupart des controverses religieuses, la racine du mal se révèle lorsque l’ego se met en avant. À quel sujet? Au sujet de détails n’ayant rien d’essentiel et n’étant considérés comme importants que par ceux qui leur en accordent. Voyez Matthieu 12.31-37, Marc 14.56, Luc 5.21, Matthieu 9.3.
Mais poursuivons le récit de ces hommes que les prêtres et les chefs juifs considéraient comme dangereux car répandant des enseignements étranges à propos de quasiment tous les sujets théologiques. L’ordre donné par le Saint-Esprit: « Allez, tenez-vous dans le temple, et annoncez au peuple toutes les paroles de cette vie », fut suivi au pied de la lettre par les apôtres…
Si les chefs et les prêtres avaient osé obéir à leurs propres impulsions, les choses se seraient passées différemment, mais l’ange de Dieu veillait sur ses apôtres, afin de magnifier le nom de Dieu au cas où une quelconque violence se manifestait et entravait l’oeuvre de ses serviteurs.
« Après qu’ils les eurent amenés en présence du sanhédrin, le souverain sacrificateur les interrogea en ces termes: Ne vous avons-nous pas défendu expressément d’enseigner en ce nom-là?… Pierre et les apôtres répondirent: Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes… Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit, offert par Dieu à ceux qui lui obéissent. Rendus furieux par ces paroles, ils voulurent les faire mourir. »
Le Saint-Esprit éclaira Gamaliel, un pharisien, docteur de la loi, qui avait de l’influence sur le peuple. Il donna le conseil suivant: « Je vous le dis ne vous occupez plus de ces hommes, et libérez-les. Si cette entreprise ou cette oeuvre vient des hommes, elle se détruira; mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez la détruire. Ne courez pas le risque d’avoir combattu Dieu. Ils se rangèrent à son avis. »
L’esprit de Satan exerçait une telle emprise sur l’esprit des chefs et des prêtres, qu’en dépit des prodigieux miracles accomplis par les disciples pour guérir les malades et libérer les serviteurs emprisonnés de Dieu, ils débordaient de préjugés et de hargne et se maîtrisaient difficilement. « Ayant appelé les apôtres, ils les firent battre de verges, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus, et ils les relâchèrent. Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus. Et chaque jour, dans le temple et dans les maisons, ils ne cessaient d’enseigner, et d’annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ. »
Ellen G. White – Lettre 38, 1896.